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 La cité

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Sniper alpha
Ancien colonel
Sniper alpha


Nombre de messages : 593
Localisation : Nord (là où y caille en hiver et où y pleut en été)
Date d'inscription : 14/06/2005

La cité Empty
MessageSujet: La cité   La cité EmptyVen 31 Mar à 15:40

Alpha n'en revenait pas. Devant lui s'étendait une cité, une vraie ville!!! On croyait cela impossible depuis le début de la guerre. De hauts murs gris clair servaient de remparts. Un chemin de ronde avait été aménagé, et des soldats faisaient des allers et retours, scrutant le paysage. De hautes tours étaient visibles derrière les défenses: des tours de béton, d'acier et de verre. Une énorme porte semblait être le seul accès à cette cité, si grande qu'elle aurait pu laisser passer une amrée entière d'un seul coup. Comment une cité avait-elle pu être batie si vite, avec cette guerre?

Alpha entreprit de franchir les quelques kilomètres qui séparaient la lisière de la forêt de la ville, mais l'officier le retint par le bras.
"Nous n'allons pas par là. C'est la Froce Lunaire, comme on l'apelait à ton époque, qui a construit cela. Ce sont eux qui ont gagné la guerre. Mais je t'expliquerai cela plus tard. Suis-moi, nous avons encore du chemin à parcourir."

Alpha resta bouche bée. La Force Lunaire avait gagné? Impossible. L'Empire était inébranlable. Et l'Alliance Terrestre dans tout ça?
L'officier fit demi-tour et suivit un autre sentier qui longeait la lisière de la forêt tout en restant bien caché. Ils quittèrent ainsi le promontoir depuis lequel ils avaient observé la Cité et marchèrent pendant plusieurs heures. Jamais les gardes n'ont céssé d'être attentifs à tout: au moindre bruit, au moindre craquement. Ils s'arretaient même lorsqu'ils marchaient sur une brindille, comme si c'était une mine, avant de reprendre doucement leur route.

A la tombée de la nuit, ils quittèrent le sentier et s'enfoncèrent plus profondemment dans la forêt. Ils parvinrent assez vite à une clairière dans la forêt, cernée par des remparts à l'aspect beaucoup moins imposant que ceux de la ville aperçue dans l'après-midi. Les murs étaient de bois et de débris de murs fixés ensemble, et ne mesuraient pas plus de dix ou douze mètres de haut. Le campement, car c'était à peine un village, ne devait faire que quelques centaines de mètres de large, au grand maximum un kilomètre. Une grande porte de bois et d'acier semblait encore être la pièce la plus solide des fortifications. L'officier s'avança, et du haut du rempart, un homme l'aperçut.
"Halte! Identifiez-vous!
- Colonel Stax! ouvre bon sang! Tu sais qui je suis! En plsu je ramène un invité de marque.

La porte s'ouvrit lentement, avec difficulté, et le petit groupe entra dans le village. Des hommes accouraient de partout: visiblement, la nouvelle d'un nouveau venu semblait en réjouir plus d'un. Ils se massèrent autours d'Alpha et du colonel et les deux gardes avaient un peu de mal à les empêcher de les bousculer. Le colonel ordonna d'une voix forte qu'on le laisse passer et un passage se creusa dans la foule. Le groupe traversa et rejoignit un batiment de briques, qui semblait être le plus grand de tous et le plus important, la plupart des autres n'étant que des cabanes en bois ou des abritations de pierre récupérée. Il y avait à l'entrée de cette "demeure" une porte légère, faite d'acier récupéré visiblement à partir d'armures fondues et reforgées: certains insignes de l'Empire étaient encore discernables par endroits.Deux gardes armés de sortes de lances se tenaient en faction de part et d'autre, leurs lances croisées devant la porte, et lorsque le colonel arriva, les lances se séparèrent comme si elles étaient manipulées par deux machines. Le colonel toqua trois fois à la porte et une petite trappe s'ouvrit, laissant apparaître deux yeux:
"Qui va là?
- Colonel Stax. Je dois voir le chef d'urgence"

Les deux yeux se froncèrent un moment, dévisageant tour à tour le colonel et les deux soldats, puis plus longuement Alpha. Enfin, la trappe se referma et une longue série de coulissements, claquages et bruits divers et variés de verrous que l'on ouvre se fit entendre. Enfin, la porte s'ouvrit et un homme de petite stature, portant un bandeau sur l'oeil gauche, le crâne rasé, se tenait devant eux. Il portait une épée dans un fourreau, accroché à la ceinture, à côté d'un pistolet et se tenait prêt à les attraper au moindre faux pas d'Alpha, ce qui le mit mal à l'aise.

L'intérieur de la pièce était sombre: aucune fenêtre n'était visible, rien du tout. Au fond, dans le noir, un trône de pierre et de bois, portant des signes d'or, se tenait, au milieu de la pièce. Un homme était assis dessus, ou plutôt écroulé car il ressemblait à un vieillard auquel l'on avait puisé toutes les forces. De nombreux tuyaux et cables partaient d'un gros module de métal accroché au plafond et rejoignaient sa colone vertébrale. Alpha supposa qu'il s'agissait d'un système qui lui permettait d'être maintenu en vie. Le vieillard leva la tête et observa attentivement Alpha. Sa peau ridée lui donnait un âge dépassant l'entendement, sans doute plus de cent ans. Son corps était maigre, osseux, mais il portait comme habit une tenue de général telle qu'Alpha en avait connu au cours de ses combats.

Le vieillard continuait de dévisager Alpha, d'un air impassible. Puis un sourire apparu sur son visage, et un haut-parleur raisonna dans le module:
"Colonel Alpha, content de vous revoir. Vous avez changé depuis la dernière fois où je vous ai eu sous mon commandement. Il y a bien longtemps..."

Alpha eu une expression d'étonnement.

"Varial? Colonel Varial?
-Oui, c'est bien moi. Vous n'avez pas changé depuis toutes ces années. Vous avez choisi la voie la plus simple: la stase. Moi je suis resté pour combattre, je n'ai pas fuit!"

Alpha fit un pas en avant, comme par réflexe suite à ce reproche injustifié, mais une dizaine de gardes sortirent de l'ombre des murs, derrière le trône, et le tinrent en joue de leurs longues lances, comme s'il s'agissait de fusils. Varial leva la main et tous disparurent à nouveau dans les ténèbres.

"Je n'ai pas fuit. J'ai fait ce que tout les colonels Jedi devaient faire après leur règne. Mais pourquoi avez-vous si vite vieillit? Normalement vous pouviez demander un rajeunissement lors du clonage...
- Je le sais, mais à chaque clonage rajeunisseur, une partie de la mémoire est effacée. Or, il est nécessaire de garder tout ses souvenirs, toutes les stratégies, tout les combats pour diriger le Nouvel Empire.
- le Nouvel Empire?"

Alpha était de plus en plus étonné. Varial, empereur? Et si vieux? Le colonel Stax pris la parole:
"Seigneur, je n'ai pas encore eu le temps de tout lui expliquer, pardonnez-moi.
- Soit. Expliquez-lui tout ce qu'il souhaite savoir, et présentez-le aux généraux. Maintenant laissez-moi, je suis fatigué et je dois encore organiser beaucoup de plans."

Le colonel s'inclina profondément et ils firent demi-tour. En sortant, Alpha remarqua pourquoi la porte avait été si longue à s'ouvrir: une douzaine de barres d'acier, de verrous divers et de cadenas la bloquaient.
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